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L'UBB remporte la Champions Cup

Jefferson Poirot et Maxime Lucu soulèvent le trophée de la Champions Cup (Photo de David Rogers/Getty Images)

Au terme d’une finale immense remportée 28-20 contre Northampton, l’Union Bordeaux-Bègles a remporté la Champions Cup.

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Rencontre
Investec Champions Cup
Northampton
20 - 28
Temps complet
Bordeaux
Toutes les stats et les données

Cette finale a débuté tambours battants.

Après moins de deux minutes de jeu et une longue phase de possession de Northampton, faisant suite à un en-avant sur la réception du coup d’envoi, les Anglais sont allés marquer en force via l’international anglais Alex Coles. Ce dernier est passé en troisième ligne pour ce match afin de densifier la touche anglaise face à la touche bordelaise, meilleure touche de la compétition et qui pointait à 80 % de réussite.

Cette première action intense ne s’est pas faite sans casse, puisque l’ailier Ramm a dû laisser sa place à Ollie Sleightholme, qui n’avait pas joué depuis mars, dans la foulée.

L’UBB s’est remise dans l’avancée dès le coup de pied de renvoi en allant chercher deux touches et en passant plus de trois minutes dans les 22 adverses. Au terme de cette action, George Furbank a été contraint de laisser sa place à Tom Litchfield après avoir pris le genou de Buros en pleine tête sur une action involontaire.

La troisième touche aura été la bonne. Dans la continuité de sa précédente action, l’UBB a patienté pour enchaîner les temps de jeu, gagner la ligne grâce à la puissance de Moefana et Depoortere pour finalement toucher Penaud en bout de ligne auteur de son treizième essai de la compétition.

Équilibré, le début de match a vu les deux équipes mettre le feu dans la défense adverse, à l’image du petit par-dessus de Matthieu Jalibert qui avait percé le rideau et était à deux doigts de récupérer le ballon, ou encore le coup de pied de pression de Lucu qui a poussé Fin Smith à l’en-avant dans ses 22 mètres.

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C’est sur cette mêlée que les Bordelais pensaient inscrire leur deuxième essai via Louis Bielle-Biarrey après avoir bien attaqué le milieu de terrain, mais cet essai a été annulé pour en-avant de passe.

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Si Northampton est temporairement revenu dans le camp bordelais, la défense girondine a été intraitable et chaque coup de pied ou relance a permis à Bordeaux de remettre les Anglais sous pression.

À la 20e minute, Arthur Retière est rentré pour remplacer Buros. Dans la foulée, la touche de l’UBB a encore fait mal. En sortie de touche, la défense anglaise a vite coulissé vers l’extérieur et Jalibert en a profité. Il est revenu dans le fermé pour battre six défenseurs et servir Coleman sur une passe basket en bout de ligne. L’essai de Coleman a donné l’avantage à Bordeaux-Bègles.

À la 29e minute, alors que l’UBB tenait Northampton et défendait bien, Diaby a été pénalisé d’un carton jaune pour plaquage épaule contre tête. Le momentum a changé et Northampton s’est installé dans le camp bordelais.

Les Anglais ont pu capitaliser sur une pénalité mais ont perdu un troisième joueur, en la personne de Mayanavanua, sur blessure. Mais l’UBB n’a pas souffert longtemps et s’est même retrouvée à 14 contre 14 à la 35e minute après le carton jaune infligé à Tommy Freeman pour un plaquage en l’air sur Penaud.

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Ce dernier a inscrit son quatorzième essai en suivant grâce à, encore une fois, un gros travail de Matthieu Jalibert, qui a bien suivi son rasant raté pour fixer trois défenseurs et servir Penaud en bout de ligne. Redoutablement efficaces, les Bordelais ont marqué à chaque entrée dans le camp adverse.

Alors qu’ils avaient un genou à terre, les joueurs de Northampton sont magnifiquement revenus dans le match sur leur dernière possession de la première période. En sortie de penaltouche, ils ont d’abord attaqué l’axe avant de revenir intérieur pour permettre à Alex Coles de marquer un doublé. La transformation de Fin Smith a fait que les deux équipes sont rentrées au vestiaire à 20-20 malgré une large domination territoriale de Bordeaux.

À la pause, au micro de BeIn Sports, Nicolas Depoortere déclarait : « On a mis énormément d’intensité, on savait que ce serait un match super dur mais il y a la place. »

Graphique d'évolution des points

Bordeaux gagne +8
Temps passé en tête
19
Minutes passées en tête
57
23%
% du match passés en tête
70%
83%
Possession sur les 10 dernières minutes
17%
0
Points sur les 10 dernières minutes
0

Au retour des vestiaires, Northampton a pris les choses en main. Mitchell a d’abord poussé LBB à forcer son dégagement en touche. Pollock pensait avoir marqué le troisième essai anglais au bout de l’action, mais cet essai a été annulé pour une faute sur Tameifuna dans le maul.

À la 44e minute, Maxime Lucu a redonné trois points d’avance à Bordeaux à la suite d’un contact tête contre tête d’Ed Prowse sur Moefana.

Toujours en supériorité numérique, les Bordelais pensaient inscrire un quatrième essai en puissance sur un ballon porté à la 48e minute, mais Lamothe a laissé tomber le ballon avant d’aplatir.

Northampton a bien défendu avant de patiemment revenir dans les 22 mètres de l’UBB, mais les Bordelais n’ont pas craqué. Ils ont cassé la dynamique des Anglais pour vite les renvoyer dans leur camp, récupérer le ballon et mettre le feu sur l’aile gauche.

Après plusieurs temps de jeu, Cazeaux a vu son abattage récompensé par un essai en force cette fois validé à la 56e minute. Bordeaux n’a pas relâché son étreinte, bien décidé à accroître son avance, mais la longue possession à l’heure de jeu n’a rien donné.

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Dans cet incessant mano a mano, Northampton est revenu brièvement camper dans les 5 mètres bordelais à la 68e minute mais, là encore, Bordeaux n’a rien lâché, a renvoyé les Anglais dans leur propre camp.

Ils les y ont coincés pendant trois bonnes minutes mais ces derniers ont pu s’en dégager après avoir bien tenu. Sur les dégagements bordelais, les joueurs de Northampton se sont souvent retrouvés isolés, sous pression.

La profondeur de banc et la fraîcheur physique des hommes de Yannick Bru leur a permis de systématiquement fermer la porte aux soubresauts adverses. Les Anglais ont manqué de maîtrise et se sont trop précipités face à l’obligation de marquer deux fois en fin de match, ce que les Bordelais ont parfaitement exploité.

Au four et au moulin, Maxime Lucu a été désigné homme du match à l’issue de cette finale remportée 28-20 par Bordeaux.

 

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AllyOz 1 hour ago
How the Lions found their roar, and disproved a popular Australian theory

The games so far have been compelling and competitive until the 50th minute. The Lions have been tested to that point, but always, in my mind, looked to be dominant at the ruck and more dangerous out wide. Both the Reds and the Force have hung in there but there has always been a feeling of when not if the Lions will overpower them. I also think that Russell is a huge point of difference. Against him at the Force we had an inexperienced NZ import, and at the Reds, their second best 10 in Harry Mclaughlin-Phillips (paired with their second best 9 in Kalani Thomas). I think the Force would have been better starting Donaldson at 10 and it was a mistake for the Reds (and the Wallabies) not to play McDermott and Lynagh - play someone else against Fiji and give those two some exposure to the Lions (though I understand Lynagh may still be injured so maybe won’t be available for either game).


For me, we don’t have the depth, particularly in the halves and the front rows. You noticed it most against the Force and a little against the Reds.


When we are replacing our players at 50 we are replacing them with players that are not good enough to make the run on team on a team that finished 9th or 5th in Super Rugby. When the Lions make their replacements they are replacing them with run on players from the nations that are 3rd, 4th and 6th ranked in world rugby.


But, looking at your figures Nic, it doesn’t appear that it is a new problem. And I have a solution for future Australian tours. And that is, make future tours to Australia an Oceania tour. In the lead up the Lions wouldn’t play a team like Argentina before they leave but, on the way would play Japan, Fiji, Samoa or Tonga and/or a Pasifika selection - the best of their available test players - with this last game played in Australia (maybe Townsville). We would have less games here - perhaps not all the SR clubs or perhaps not the AUNZ and Pasifika selection (which is only really there because we lost the Melbourne Rebels).


Some of those tests against other Pacific Nations could be played in Australia - they will attract good crowds anyway - much of the crowd is the touring crowd anyway and Australia has large Polynesian communities. A Lions vs Tonga game at Western Sydney Stadium would fill that ground. A Fiji vs Lions game in Brisbane would fill Suncorp. We spread the game a bit wider, we get development opportunities for our lower tier Oceanic playing nations. It might mean that RA take a bit of a haircut on the total revenue but it might not be that big.


I would also suggest that the Lions could maybe tour the Americas in the same/similar way. So Argentina would get the 3 tests at the end but, on the way, the Lions could play Canada, USA, Chile and/or Uruguay (all have played at World Cups) and then three tests against Argentina. I imagine the Provincial sides in Argentina would struggle just as much (if not more) than the Australian ones, but this way, the Lions get international opposition all the way down. And I imagine a Lions Test in New York or Vancouver would draw a decent crowd.


With SA vs NZ touring series coming up - the Lions coming to Oceania and the Americas during those times might be a good way for the two TRC partners Australia and Argentina with a pretty good alternative.

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